Ce mardi 17 septembre 2024 a démarré, pour 2 jours consécutifs, l’atelier de renforcement des capacités des membres du groupe sectoriel eau et assainissement sur l’intégration des changements climatiques dans les actions WASH au Bénin. Organisée sous l’égide du Ministère de l’Energie, de l’Eau et des Mines (MEEM) avec la participation proactive de la Direction de l’Environnement et du Climat, l’un et l’autre formateurs pour la circonstance, cette rencontre financée par l’UNICEF se veut déjà être, selon la Chef section du suivi de l’enfant au sein de cette agence onusienne, tremplin au leadership béninois sur cette question.
Pour Mariam SYLLA DIENNE donc, l’objectif de l’atelier étant d’accroitre les connaissances et les compétences des acteurs du groupe sectoriel eau et assainissement sur comment intégrer de façon spécifique le changement climatique dans les actions du WASH, d’améliorer et harmoniser la compréhension des services eau-hygiène-assainissement, d’analyser les initiatives, les stratégies et politiques existantes afin d’identifier les appuis et opportunités futures soutenant cette intégration, placer au cœur de la problématique les vulnérabilités spécifiques de l’enfant aux effets du changement climatique dans les actions du WASH reste le seul gage du salut.
Mais WASH, qu’est-ce ?
Les interventions dans le domaine de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène (WASH), dont les services vont des infrastructures et de la gestion à l’éducation et au changement de comportements, sont conçues pour fournir un accès vital, durable et à long terme à l’eau potable et à l’assainissement, tout en faisant la promotion de bonnes pratiques d’hygiène qui réduisent le risque la propagation de maladies transmissibles par l’eau. Bien conçues et appliquée, ces intervenions renforcent les capacités et la résilience face aux chocs et aux facteurs de stress futurs imprévus.
Dans le cadre d’une réponse globale, leur réalisation pour être inclusive, durable et appropriée passe aussi par la coordination de partenaires nationaux, locaux et internationaux sur des questions connexes telles l’adaptation au changement climatique et l’environnement auxquels, à nu autre pareil, les enfants sont et les femmes sont le plus exposés.
C’est dire à quel point, si la sécurité et la qualité de l’eau sont essentielles au développement humain et au bien-être, l’accès à un approvisionnement en eau potable et à une gestion sûre des excréments par exemple est l’un des besoins les plus critiques dans les situations d’urgence. Car, lorsque cet accès n’est pas assuré, le risque de maladies d’origine hydriques et d’épidémies liées au secteur WASH est accrus et, pour les populations vulnérables (enfants, femmes enceintes, personnes âgées), le risque est encore plus élevé.
D’où il va sans dire, la préoccupation en partage entre l’UNICEF et le gouvernement béninois pour impulser la nouvelle donne pour tendre à assurer le continuum des interventions WASH au tant du point de vue des besoins immédiats que de développement à long terme ; mais avec au centre du jeu les vulnérabilités spécifiques des enfants, tel qu’inscrit dans l’ADN de l’UNICEF, face aux effets du changement climatique dans la mise en œuvre des actions WASH.
Et, en somme….
A ce rendez-vous de Cotonou, destiné à renforcer les connaissances des acteurs sur les vulnérabilités face aux effets du changement climatique et où il s’agira d’harmoniser les points de vue sur les indicateurs de suivi nécessaires sur les actions WASH, le Directeur Adjoint de Cabinet du MEEM, sur la problématique, Alassane Kora Yarou TOSSOUNON ayant procédé au lancement officiel des travaux, pense pour sa part que : « Puisque nous devons désormais apprendre à vivre avec les changements climatiques, je vous exhorte à intégrer les acquis de cette formation dans votre vie professionnelle afin que nous puissions relever ce défi complexe »